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Avez-vous des questions à propos de Papier.be et de la filière du papier en général ? Alors, vous trouverez peut-être votre réponse parmi les 10 questions les plus fréquemment posées. Dans le cas contraire, contactez-nous en remplissant le formulaire ad hoc.

QUESTIONS ET RÉPONSES FRÉQUEMMENT POSÉES

Papier.be informe, communique et sensibilise l’opinion publique quant à la plus-value du papier, par le biais de faiseurs d’opinions, experts et dirigeants. Il collecte et partage des informations pertinentes sur son site web, ses réseaux sociaux, ses publications et communiqués de presse. Il organise des activités permettant aux intervenants de se rencontrer. Cliquez ici pour en savoir plus sur la vision et la mission de Papier.be.

Papier.be représente toute la filière belge du papier : depuis les gestionnaires forestiers jusqu’aux entreprises de traitement et de recyclage, en passant par les fabricants de papier et de médias imprimés. Les affiliés de Papier.be sont des fédérations qui chapeautent de nombreuses entreprises et organismes actifs dans la filière du papier. La liste complète de ses membres est disponible ici.

Chaque année, 1,7 million de tonnes de vieux papiers et de cartons sont récoltées en Belgique. Le bois, matière première de base pour le papier, est une source renouvelable et inépuisable, à condition que les forêts soient soumises à une gestion durable, ce qui est bien le cas chez nous. Les vieux papiers sont facilement recyclés pour en fabriquer de nouveaux produits. La vie du papier et du carton ne s’éteint donc pas après un premier usage. La filière est pionnière en économie circulaire : en Europe, 72 % du papier et du carton sont recyclés. Seuls 20 % ne peuvent pas être recyclés : soit parce qu’il s’agit d’articles que les consommateurs gardent précieusement (livres, photos, magazines…), soit parce qu’il s’agit de papiers jetables à usage unique (comme des mouchoirs en papier ou du papier toilette), qui ne peuvent généralement pas être recyclés. Voulez-vous en savoir plus sur le caractère circulaire du papier ? Vous le lirez ici.

Le bois est une ressource à 100 % renouvelable. Pour la produire la pâte nécessaire à la fabrication du papier, on utilise essentiellement du bois d’éclaircie, qui doit être éliminé pour favoriser la croissance des arbres d’élites. L’éclaircie est une opération nécessaire pour que les forêts restent saines et productives, mais c’est également bon pour le climat : l’éclaircie favorise la croissance des arbres et donc leur absorption de CO2. Une fois les forêts exploitées,  on replante de nouveaux arbres qui, via la photosynthèse, absorberont à leur tour du CO2. Les fabricants de papier utilisent aussi les sous-produits  des scieries, comme des plaquettes de bois. Les troncs d’arbres sont généralement destinés à d’autres secteurs industriels, par exemple le bâtiment ou la fabrication de meubles et de palettes. En Europe, seuls 13 % du bois extrait des forêts servent à la fabrication de papier et de carton. Envie d’en savoir plus sur la relation entre la gestion des forêts et le papier ? Consultez cette section.

Plus de la moitié des fibres du papier se composent de vieux papiers. Mais  les fibres de bois, abîmées lors du recycalge, ne peuvent être réutilisées qu’entre 2 et maximum 5 fois. Il faut y ajouter régulièrement des fibres fraîches, nécessaires pour garantir la qualité du papier. Lisez-en plus sur ce procédé.

Par l’innovation et un emploi raisonné des matières premières et de l’énergie, la filière du papier est parvenue à diminuer considérablement son empreinte écologique. Ces 20 dernières années, elle a réduit de 24 % ses rejets de CO2, une prouesse qu’elle doit notamment à l’emploi de biomasse, qui lui fournit aujourd’hui 60 % de son énergie pour la production de pâte à  papier. 33 % de l’énergie consommée provient du gaz naturel. Charbon (3 %) et pétrole (4 %) ne sont pratiquement plus utilisés. Les entreprises de la filière produisent sur leur site plus de la moitié de l’énergie nécessaire à la fabrication du papier, grâce à un procédé performant appelé co-génération. Par ces efforts combinés, la fabrication de 125 kg de papier – qui correspondent à la consommation annuelle moyenne d’une personne en Belgique – rejette 84 kg de CO2, soit moins qu’un déplacement en voiture entre Bruxelles et Paris ! Et il faut aujourd’hui 56 % d’eau de moins qu’il y a 30 ans, pour produire une tonne de papier. Cliquez ici pour mieux comprendre l’empreinte environnementale de la production du papier.

On oublie souvent que les activités numériques ont aussi une empreinte écologique. La fabrication de matériel électronique a besoin de matières premières assez rares et non renouvelables. La consommation d’énergie dans les centres de données informatiques a triplé depuis l’an 2000. Parmi toutes les filières de déchets, la plus forte croissance porte sur les articles électroniques  : le volume des déchets électroniques augmente chaque année 3 fois plus vite que la masse totale des déchets. En fait, tout comme c’est le cas pour le papier, les produits numériques doivent eux aussi faire l’objet d’un usage éco-responsable et raisonné. Pour en savoir plus, consultez la brochure Mythes et réalités sur le papier.

Le papier et le carton sont des matériaux d’emballage indispensables, sûrs et respectueux de l’environnement pour la plupart des produits et articles. Ils permettent de conserver la nourriture plus longtemps, de moins la gaspiller  et de la transporter dans des conditions optimales. Après utilisation, la plus grande partie des emballages en papier et carton est ls collectée, triée et recyclée  pour fabriquer de nouveaux emballages. Vous trouverez ici plus d’informations sur le rôle et l’importance des emballages en papier et carton.

Le papier et le numérique sont très complémentaires. Le papier est un puissant liant entre les gens. Son impact intuitif émotionnel est fort, contrairement à son seuil d’accès, très bas. Même à notre époque fortement numérisée, beaucoup de gens et d’entreprises continuent d’imprimer des documents numériques sur papier. La facilité d’emploi du papier demeure inégalée, parce qu’il est tangible et reconnaissable. En outre, les messages écrits sur papier témoignent d’une plus grande implication de l’expéditeur envers son destinataire. Cliquez ici pour en apprendre davantage sur la force du papier.

Des gens de tout âge aiment lire sur papier. Son secret comme support d’information tient à la fois aux « indicateurs mentaux », qui apportent de la structure à ce qu’on lit, et à la fois dans des points d’identification tangibles. L’information imprimée attire l’attention parce qu’il s’agit d’un média « lent », qui laisse de la place à la profondeur, à la réflexion et aux perspectives. Les journaux, livres et magazines sont en outre les armes les plus efficaces contre l’infoxication. Beaucoup de gens sont très préoccupés par la désinformation croissante. Avec la généralisation des fakes news, beaucoup recherchent des informations fiables. Une enquête menée à l’échelle nationale a montré qu’en Belgique, les gens se fient davantage aux journaux et magazines sur papier, entre autres pour leurs commentaires et explications des actualités. En cas de disparition des quotidiens, 60 % des répondants redoutent ne plus disposer de comptes rendus corrects et fiables. Cliquez ici pour approfondir les vertus du papier comme support de communication.