Alors que la sécheresse de 2025 a mis à rude épreuve les sols et les cultures agricoles, les forêts flamandes ont mieux résisté que prévu. Les chênes et les hêtres, deux essences emblématiques de nos forêts, ont traversé cette période difficile sans dommages majeurs. Selon les observations de l’Institut de la Nature et des Forêts (INBO), ces arbres ont bénéficié d’un enracinement profond et d’une capacité d’adaptation accrue, acquise lors des sécheresses précédentes.
Cette résilience n’est pas le fruit du hasard. Depuis plusieurs années, les gestionnaires forestiers mettent en œuvre des stratégies de diversification des essences, de limitation des coupes et de surveillance accrue de la santé des peuplements. Ces efforts portent leurs fruits : les forêts flamandes jouent pleinement leur rôle de puits de carbone, de réservoir de biodiversité et de source renouvelable pour les industries du bois et du papier.
Dans un contexte de changement climatique, cette capacité d’adaptation est cruciale. Elle permet non seulement de préserver les écosystèmes, mais aussi de garantir un approvisionnement durable en fibres vierges, essentielles à la production de papiers et cartons recyclables. Une forêt en bonne santé, c’est aussi une économie circulaire qui tourne rond.
Sources :
Vlaamse eiken en beuken hebben droog 2025 goed doorstaan | De Standaard

